23 mai 2024 à 13:35
Temps de lecture : 3 min
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Le bus vient à peine de se garer quand je les dépasse. Juste le temps d’apercevoir leurs silhouettes transies au petit jour en ce frais mois de novembre, pardon de mai. Ils ont la quinzaine, une grappe d’adolescents patientant douloureusement devant cet arrêt de bus sans avant-toit. Ni toit. J’entends d’ici leurs dents qui s’entrechoquent et repense, l’espace d’une seconde, à celle où les portes du bus s’ouvrent.