L’œil américain. Cette expression m’a toujours fasciné dès mon plus jeune âge. Avoir l’œil américain, c’est disposer d’un œil infaillible capable d’estimer précisément sans double mètre la longueur d’un rail de train miniature. Alors que je butais sur le montage d’une maquette dont l’âge limite est tout de même fixé à 6 ans, mon petit garçon de 4 ans et demi m’a montré que je ne l’avais pas, l’œil américain. «Mais non papa, ça n’ira jamais comme ça, car ce n’est pas la bonne pièce», assène-t-il, l’œil sûr de lui, alors que je m’obstinais à faire tenir sur un minipilier un rail incurvé qui n’était décidément pas de la bonne taille. «Si tu n’y arrives pas, tu n&rs