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Compétition longs-métrages. Thriller anti-patriarcal

Le quotidien d’une femme en Jordanie luttant contre le système patriarcal… Inshallah a Boy se déploie comme un thriller social porté par l’incandescente comédienne palestinienne Mouna Hawa.

Inshallah a Boy, le parcours d’une mère combattante.DR

Olivier Wyser

Olivier Wyser

19 mars 2024 à 00:00

Temps de lecture : 1 min

Remarqué au Festival de Cannes, à la Semaine de la critique, puis candidat aux Oscars pour la Jordanie, Inshallah a Boy offre un regard sur le quotidien d’une femme luttant contre l’organisation patriarcale de son pays. Nawal (l’excellente comédienne palestinienne Mouna Hawa) vient de perdre son mari. Désormais seule avec sa fille Noura, elle craint maintenant pour son logement. Dans un pays où la loi est systématiquement à l’avantage des hommes, la vie serait plus simple si elle avait eu un garçon… En effet, si une femme perd son mari et n’a pas de fils, une partie de l’héritage revient à sa belle-famille. Le cinéaste Amjad Al Rasheed, dont c’est le premier film, montre l’implacable violence de la société jordanienne dans un récit aux allures de thriller épuré. Porté par une héroïne captivante, Inshallah a Boy peut en outre compter sur un rythme soutenu et des personnages secondaires remarquablement nuancés.