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Festival du film de Fribourg. Cauchemar en noir et blanc

Le film mexicain Arillo de hombre muerto nous emmène dans les entrailles du métro, à la recherche d’un disparu.

Arillo de hombre muerto, film de la Compétition internationale du FIFF 2024.DR

Olivier Wyser

Olivier Wyser

17 mars 2024 à 00:00

Temps de lecture : 1 min

Une musique sépulcrale, une rame de métro sortant de la nuit dans un grincement infernal et la beauté solennelle du noir et blanc… On peut dire que le film mexicain Arillo de hombre muerto réussit son entrée. Dans la cabine: Dalia, une conductrice de 42 ans dont la vie va bientôt basculer. Son mari Estéban ne répond pas à ses messages, il semble avoir simplement disparu de la circulation. C’est le début d’une quête impossible, cauchemardesque, dans laquelle cette battante au bord du gouffre doit combattre l’inertie des autorités. Porté par la comédienne Adriana Paz, Arillo de hombre muerto – littéralement «l’anneau du mort», à savoir un mécanisme de sécurité employé dans les chemins de fer pour arrêter le train en cas d’absence du conducteur – est un film ténébreux présenté au FIFF en première européenne.