Le Garçon et le héron, ultime voyage d’Hayao Miyazaki
Le cinéaste japonais revient après un silence de dix ans avec un nouveau long-métrage d’animation poétique techniquement virtuose mais hélas aussi thématiquement trop touffu et globalement confus.
Olivier Wyser
Temps de lecture estimé : 4 minutes
Cinéma » Hayao Miyazaki nous avait déjà fait le coup il y a dix ans à la sortie de son film Le vent se lève. Le maître japonais du cinéma d’animation le jure à nouveau: cette fois-ci il nous livre son ultime long-métrage. Le Garçon et le héron, sorti sur les écrans helvétiques cette semaine, sera-t-il réellement le chant du cygne du légendaire cinéaste âgé aujourd’hui de 82 ans? On va faire semblant, même si le Studio Ghibli a d’ores et déjà plus ou moins laissé entendre le contraire. Adulé pour ses œuvres toujours poétiques, techniquement virtuoses et hantées par des obsessions récurrentes (la famille, l’enfance, l’écologie, le ciel, les êtres magiques…), Hayao Miyazaki semble vouloir mettre un point final à sa carrière avec ce film qui brasse ses thématiques habituelles.
Le Garçon et le héron est d’ores et déjà auréolé par la critique internationale de l’étiquette entendue du «chef-d’œuvre» (comme à chaque fois… soupireront les sceptiques). Reste à savoir si ces louange