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Culture

Biennale Son en Valais. quand l’art se fait tout ouïe

Magnifiquement ambitieuse, la première Biennale Son fait résonner tout le Valais de ses performances et installations. Ecoutez-voir

L’usine de Chandoline, exploitée entre 1934 et 2013, est le cœur vibrant de cette manifestation sonore. © Olivier Lovey/Biennale Son

Thierry Raboud

Thierry Raboud

15 septembre 2023 à 19:40

Temps de lecture : 1 min

Art contemporain
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Rrrrrrrlllllll. Une ouvrière traverse en skate le plancher de cette cathédrale de béton. Vzzzzz. Les perceuses résonnent de concert dans la nef en chantier où se dessine la partition d’une exposition majeure. «Cela fait 35 ans que je monte des expos, nous avons toujours été prêts à temps. Mais là, c’est vrai que c’est gros… », confesse Jean-Paul Felley, café en main, smartphone buzzant de sollicitations dans l’autre, à quelques jours de l’inauguration de la première Biennale Son.

Une folie, à vrai dire! Ecoutez-voir: 70 artistes internationaux dont certains des plus grands noms l’art contemporain, pour faire vibrer 17 lieux pendant 6 semaines de concerts, de performances et d’installations. Pavillon principal, l’ancienne centrale hydroélectrique de Chandoline, à Sion, fleuron moderniste désormais évidé de ses turbines où déferlaient les eaux pressées de la Grande-Dixence.

C’est un monument à nouveau palpitant. Sous le plafond vertigineux, un piano est suspendu qui jouera solo des pièces imaginées par Alvin Curran, figure emblématique de l’avant-garde.

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