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Interview. Hubert Védrine érige Camus en «rempart» contre nos dérives

Au fil d’un essai aussi bref que subjectif, l’ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine interroge l’œuvre de l’illustre écrivain, projetant celui-ci dans l’époque actuelle.

Hubert Védrine se penche sur la pensée universaliste de Camus, qu’il fait résonner face à la «confusion générale» de notre temps.
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Ghania Adamo

Ghania Adamo

21 juin 2024 à 00:00

Temps de lecture : 4 min

C’est bien connu, Albert Camus aimait les titres brefs: L’Etranger, La Chute, La Peste, L’Eté, Noces… Dans cette brièveté, sa destinée était-elle inscrite? L’écrivain, Prix Nobel de littérature 1957, se tue dans un accident de la route en 1960. Il avait 47 ans. Son intelligence était fulgurante, son physique attrayant, sa sensibilité délestée de tout lyrisme poisseux. La beauté! La sienne était solaire. Sous sa plume lumineuse, elle irradie, comme ce ciel de Méditerranée qu’il aimait tant mais qu’il a traversé telle une étoile filante.


  • Hubert Védrine, Camus notre rempart, Ed. Plon, 128 pp.