Littérature sous couvertures
C’est la rentrée, les livres s’habillent pour séduire et se faire lire! Entre racolage commercial et expérimentation artistique, c’est un spectacle graphique né d’une longue histoire culturelle
Thierry Raboud
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Edition » Elle doit être belle comme une promesse, mais fidèle comme un miroir. Prélude à l’effeuillage, la couverture d’un livre protège autant qu’elle dévoile, au seuil de l’œuvre dont elle doit assurer la visibilité dans la marée d’ouvrages qui fluent et refluent en librairie. Alors que déferle la rentrée de janvier, plus nourrie encore que celle de septembre avec 517 titres publiés en France, la littérature compte sur ses atours pour se faire voir, puis lire.
Des parures éloquentes! Car si les textes racontent, leur costume marchand lui aussi en dit long. «Les couvertures nous en disent autant sur les livres qu’elles habillent que sur la manière dont leurs commanditaires souhaitent les vendre, et à qui», assure Clémence Imbert, chargée de cours à la HEAD de Genève, qui consacre u