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Retour sur l'œuvre de Milan Kundera

Disparu à nouveau cette semaine, l’écrivain tchèque naturalisé français laisse une œuvre foisonnante dont les joyeux paradoxes font toute la saveur. Bref inventaire

Pour Kundera, «il y a du comique dans le tragique et inversement», rappelle Florence Noiville, journaliste au Monde et intime de l’auteur. © Dessin Claudio Fedrigo
Pour Kundera, «il y a du comique dans le tragique et inversement», rappelle Florence Noiville, journaliste au Monde et intime de l’auteur. © Dessin Claudio Fedrigo

Thierry Raboud

Publié le 13.07.2023

Temps de lecture estimé : 10 minutes

Mémoire » Disparu, une fois encore. Il s’était absenté en 1984 déjà, après le succès de L’insoutenable légèreté de l’être, faisant vœu de silence médiatique quand la littérature s’inaugurait en spectacle égotique. «J’aimerais rester invisible», avouait-il encore sur le plateau d’Apostrophes, dernière apparition puis on ne l’a plus jamais vu qu’à travers ses romans, dans la profusion de ces «ego expérimentaux» qui disaient tout de ce qu’il était, surtout de ce que nous sommes.

Et voilà que Milan Kundera s’est éclipsé à nouveau, insoutenablement léger pour de bon. Décédé mardi à l’âge de 94 ans, il laisse une œuvre parmi les plus lues à travers le monde, chant d’iro

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