Une utopie submersible
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Burland/Ourednik » «Après Tinguely qui fabriquait des machines qui ne servaient à rien mais fonctionnaient, lui fabrique des machines qui ne fonctionnent même plus.» Le sous-marin de François Burland était une boutade, chef-d’œuvre d’inutilité magistrale destiné à ne flotter que dans les imaginaires, et encore. Pourtant le voici, 18 mètres de long, recouvert de 250 m2 de boîtes de conserve, construit pendant plusieurs mois par le Lausannois aidé d’un équipage d’intrépides Bordelais. Depuis, le submersible flanqué d’une étoile rouge a navigué, faisant escale au Musée d’ethnographie de Neuchâtel, dans les Anciens Abattoirs de La Chaux-de-Fonds, dans une église autrichienne.
A Fribourg, Burland n’a répandu dans l’Espace Jean Tinguely Niki de Saint-Phalle que son Atomik Bazar. C’est déjà pas mal, car il y a encore ce livre qui sera présenté au Salon du livre romand mais aussi mardi à Cinemotion, à l’issue de la projection du documentaire Seuls ensemble consacré à cet artiste sub