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Musique

Fribourg. une aventure électro-symphonique à l'Aula de l'Université

L’Orchestre des nations s’est associé au Chœur de chambre de l’Université de Fribourg pour créer Finite, une nouvelle œuvre de Feldermelder

Un premier concert du Chœur de chambre de l’Université de Fribourg et de l’Orchestre des nations, le 5 novembre au Victoria Hall de Genève, a précédé celui qui aura lieu à Fribourg ce samedi. Au pupitre de chef: Antoine Marguier. Les solistes sont Kathrin Hottiger, soprano, et Vincent Casagrande, baryton. © DR

Elisabeth Haas

Elisabeth Haas

15 novembre 2023 à 17:35

Temps de lecture : 1 min

Fribourg » Pour un chœur et un orchestre symphonique, le recours aux moyens électroniques n’est pas courant. Pour un musicien électro à l’envergure internationale comme le Fribourgeois Feldermelder, composer des partitions instrumentales et vocales non plus. Mais c’est bien cette collision inattendue qu’a sollicitée Antoine Marguier, chef de l’Orchestre des nations, qui dirigera également le Chœur de chambre de l’Université de Fribourg (CCUF) samedi soir à l’aula de l’Université.

L’aventure a déjà connu un premier épisode, au début du mois à Genève. «C’était une immense chance de chanter au Victoria Hall, l’acoustique est magnifique», se félicite Pascal Mayer, qui a laissé sa baguette de chef du CCUF à Antoine Marguier pour ce projet. Il s’est donc glissé dans le registre des ténors pour participer à la création de l’œuvre composée par Feldermelder, Finite, et interpréter Ein Deutsches Requiem de Brahms en seconde partie de concert.

En amont

Peu connu à Fribourg, l’Orchestre des nations est officiellement labellisé comme «amateur», mais en réalité ses instrumentistes, issus du monde entier, sont étudiants en haute école ou ont obtenu des diplômes supérieurs avant de changer de voie professionnelle après leurs études. «Ils ont un excellent niveau», salue encore Pascal Mayer qui n’a pas hésité à accepter l’invitation d’Antoine Marguier de «sortir des sentiers battus». «Le CCUF a pas mal de créations à son actif», rappelle-t-il.

Oser se lancer dans cette première n’avait rien d’une évidence, tellement les deux mondes des musiques électro et classique sont éloignés. «Mais chacun a joué le jeu», selon Pascal Mayer, qui décrit la pièce au final comme «très prenante».

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