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Interview: Lena-Lisa Wüstendörfer défend le répertoire symphonique suisse

En musique «classique», le made in Switzerland fait son chemin. La cheffe Lena-Lisa Wüstendörfer met en valeur avec force le répertoire symphonique des compositeurs suisses. C’est l’ambition qu’elle s’est donnée avec le Swiss Orchestra, aussi bien sur disque qu’en concert.

Lena-Lisa Wüstendörfer dirige le Swiss Orchestra. © Dominic Büttner
Lena-Lisa Wüstendörfer dirige le Swiss Orchestra. © Dominic Büttner

Elisabeth Haas

Publié le 24.05.2024

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Le Swiss Orchestra fait coup double ce printemps. Cet orchestre symphonique fondé en 2018, qui s’impose dans le paysage helvétique pour ses choix forts, publie un double disque sur le label Prospero Classical uniquement composé d’œuvres de compositeurs suisses, Swiss Dreams. En parallèle, du 31 mai au 2 juin, il donne une série de concerts à Zurich, Berne et Genève à l’enseigne d’un programme Inouï. Sous la direction de Lena-Lisa Wüstendörfer, il interprétera entre autres le Concertino pour clavecin et orchestre No. 1 d’une Genevoise, Marguerite Roesgen-Champion, ainsi que la Symphonie No. 2 de Brahms. Interview de la cheffe.

Sur le nouveau disque du Swiss Orchestra, on peut entendre des œuvres de quasi-inconnus, Joseph Stalder, Edouard Dupuy, Franz Xaver Schnyder von Wartensee, Hans Huber, Paul Huber. Mais aussi d’Hermann Suter, dont le nom est associé à l’oratorio Le Laudi. Comment se fait-il que tous ces compositeurs, qui ont écrit des œuvres symphoniques, soient tomb

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