«Tirer la nuit sur les étoiles» d'Etienne Daho. éternel Daholescent
Le Français Etienne Daho revient avec Tirer la nuit sur les étoiles, un nouvel album truffé d’hymnes à l’amour et à l’envie de vivre, vite et fort
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Jean-Philippe Bernard
2 juin 2023 à 15:59
Pop » Une fois encore, il ne faut pas rater le début du film. La chaleur est étouffante. Jusqu’à l’aube lointaine, il sera impossible de trouver le sommeil. La pellicule au format 35 mm tremblote. Les héros, deux gars, une fille se faufilent dans un parking, dégotent un coupé sport dont le propriétaire a oublié de verrouiller les portières. Le moteur rugit, les pneus patinent sur l’asphalte en fusion. La ville, bientôt, n’est plus qu’un lointain souvenir de verre et de béton. Place au désert, l’endroit rêvé pour Tirer la nuit sur les étoiles.
Bravo Monsieur Daho, ça c’est du titre! Tellement évocateur qu’on voit aussitôt James Dean et Natalie Wood, les héros de La Fureur de vivre, dans les rôles principaux. Voilà en substance ce que l’on raconte au chanteur français lorsqu’on parvient à le joindre au téléphone. Il rigole: «Ah, merci! De fait, c’est complètement ça. J’avais ce genre d’images en tête. Plus précisément une anecdote dans laquelle Ava Gardner et Frank Sinatra, sérieusement imbibés, s’en étaient allés dans le désert pour flinguer les étoiles. Pas d’inquiétude: ton film avec James Dean et Natalie Wood me convient fort bien. L’important, c’est de redonner un petit coup de projecteur sur un romantisme englouti.»
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