Critique Nuithonie: «Aria», le chant d’Icare
Elisabeth Haas
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Critique Nuithonie » Les bras sont tendus, les épaules musculeuses, les mains parfaitement alignées au sol sur une ligne imaginaire, comme si l’homme en maillot athlétique était dans les starting-blocks d’un cent mètres.
Il est en attente du départ, mais on ne peut pas dire qu’il est gonflé à bloc, et la course ne commence pas. Il déplie et replie son corps lentement, dans des mouvements d’étirement et de recroquevillement qui partent des mains s’ajustant sur la ligne de départ. On dirait un éternel recommencement. Est-ce seulement possible pour lui de décoller? Ou de démarrer?
© Céline MichelLe solo Aria se jouait mercredi soir (ainsi que jeudi) à Nuithonie, en ouverture de la Fête de la danse à Fribourg. Fabio Bergamaschi donne à cette entrée tout en lenteur une densit&ea