Un pellet qui fait le tour du monde
L’an dernier, du pellet du Canada a été importé pour être revendu ailleurs
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21 mai 2023 à 12:44
Achetés rubis sur l’ongle à l’étranger pour être revendus à bas prix en France. Selon Marc (nom connu de la rédaction), son entreprise n’a pas eu le choix. Elle avait accumulé trop de bois de chauffage en prévision de l’hiver dernier qui s’est avéré plus doux que prévu.
Rembobinons: nous sommes en octobre 2022 et la crainte de manquer d’énergie fait rage. Le prix du pellet atteint alors 630 francs la tonne. Aujourd’hui, la tonne se fixe à 428 francs en moyenne. Pour une maison individuelle, comptez environ 4 tonnes pour couvrir une année de chauffage. Aux yeux de Benjamin Gaillard de l’entreprise éponyme à Marly, dès 700 francs, la rentabilité s’avère hors course et fâche ceux qui ont investi dans une telle installation.
Le bois représente environ 5% de la consommation finale d'énergie en Suisse, soit un peu plus que ce que consomme la ville de Zurich en un an. Les bâtiments helvétiques abritent près de 30 000 chauffages et poêles à pellets.
Tension artificielle
Selon Maël Guignard, la Confédération a créé une tension artificielle en alertant sur le risque de pénurie d’énergie l’automne dernier. La demande a alors excédé l’offre. «Nous sommes désormais en phase de normalisation. Nos clients refont leurs provisions au rythme habituel», précise le responsable des pellets auprès de l’entreprise Guignard active dans les cantons de Vaud, Neuchâtel, Fribourg, Genève et le Bas-Valais.
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