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Oser prendre des risques

David Pythoud, 21 ans, s’est lancé dans le tumultueux parcours de l’entreprenariat en créant PYDproduction, une entreprise de communication.

Il y a un peu moins d’un an, David Pythoud a décidé de se consacrer entièrement à PYDproduction, une entreprise de communication dont il est le fondateur. ©Amaëlle Steffen
Il y a un peu moins d’un an, David Pythoud a décidé de se consacrer entièrement à PYDproduction, une entreprise de communication dont il est le fondateur. ©Amaëlle Steffen

Amaëlle Steffen

Publié le 19.03.2023

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Business» «On différencie plusieurs types d’entrepreneurs, ceux qui commencent à faire des mandats comme activité secondaire et en voyant que ça fonctionne bien, décident d’en créer une entreprise. Et ceux qui dès le départ doivent aller voir des investisseurs pour s’y consacrer directement à 100%», explique Emmanuelle Fauchart, titulaire de la chaire d’entreprenariat stratégique à l’Université de Fribourg. Pour David Pythoud, il s’agit plutôt du premier cas. Ce jeune homme de 21 ans a décidé d’entremêler sa passion pour la vidéo et son attrait pour l’entreprenariat en juillet dernier. C’est lors de son apprentissage en tant qu’employé de commerce dans une fiduciaire que l’idée de se lancer à son compte lui est apparue. «J’avais besoin d’avoir un impact sur les gens et je suis allé là où il y avait de la demande», évoque David Pythoud.

«Ce qui te démarque, c’est le fait de passer à l’action»
David Pythoud

Il a alors créé PYDproduction, une entreprise de communication qui réunit vidéos promotionnelles et marketing digital. Mais avant de débuter, ce jeune entrepreneur a dû surmonter quelques barrières telle que la peur de ne pas réussir et de laisser sa stabilité de côté. «Je pense que tu deviens entrepreneur dès le moment où tu prends des risques et que tu oses faire les choses. Dans la vie, il y a des milliers de personnes qui ont les mêmes idées que toi et ce qui te démarque de ces personnes-là, c’est juste le fait de passer à l’action», ajoute-t-il.

La spécialisation

Après avoir fait le grand saut, David a rapidement dû se familiariser avec les termes spécifiques liés à l’entreprise en passant par l’élaboration d’un business plan. La professeure Emmanuelle Fauchart souligne: «Bien qu’un business plan soit de base un outil pour aller voir les investisseurs, celui-ci peut avoir d’autres fonctions. Il force l’entrepreneur à tout mettre à plat et à se focaliser sur les éléments les plus importants.» Une tâche difficile pour David Pythoud qui a plus de peine à faire des choix. Il a commencé par se spécialiser dans l’événementiel avant de compléter son offre en ajoutant de la communication immobilière. «Le problème de l’événementiel, c’est que c’est trop éphémère et que ça me laisse beaucoup de périodes creuses. Alors j’ai décidé d’agrandir ma spécialisation grâce à l’immobilier qui prend de plus en plus de place dans mon emploi du temps», souligne le jeune homme.

«J’ai décidé d’agrandir ma spécialisation grâce à l’immobilier»
David Pythoud

Pour ce qui est de l’avenir, dans les prochains mois, David Pythoud va engager son premier employé et surtout déposer son entreprise en SARL (société à responsabilité limitée). «Cette étape permet de donner un statut, une structure et surtout de la légitimité à une entreprise. Premièrement les gens vont pouvoir se fier à cette entité mais c’est également un indicateur que l’entreprise fonctionne bien jusqu’à présent», explique la professeure Emmanuelle Fauchart. 

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