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Page Jeunes. Vivre derrière la caméra

Parle-moi de ton taf! Il y a quelques années, Arnaud Sapin a rejoint Paris pour vivre son rêve: devenir réalisateur.

Arnaud Sapin, à droite, dirige une actrice lors du tournage de son dernier court-métrage, Cosmos, actuellement sélectionné par plusieurs festivals. © Diana Taniere

Patrick Horta

Patrick Horta

2 mars 2024 à 02:05

«J’ai quitté la Suisse, après mon bac au Collège Saint-Michel, pour rejoindre LA mecque européenne du cinéma: Paris. J’y ai étudié trois ans à l’ESEC (Enseignement supérieur d’études cinématographiques, ndlr) où je me suis formé dans tous les métiers que l’on peut trouver sur un plateau de tournage. Cette formation m’a notamment appris à penser les images autrement, mais aussi à mettre en scène ce que l’on veut raconter: un bon mélange entre théorie et technique du cinéma.

Devenir réalisateur demande du temps et de la persévérance. Il faut tourner de nombreux courts-métrages pour se faire un nom, il faut saisir chaque petite opportunité. Pour cela, des fonds sont nécessaires, mais ils sont relativement difficiles à avoir.

En France, on encourage beaucoup le cinéma d’auteur, car il représente un héritage culturel important. Par exemple, dans le prix du billet de cinéma, un montant est prélevé et reversé à un fonds qui promeut le cinéma d’auteur français. Bien sûr, on pense toujours à la rentabilité d’un film mais ce qui doit rester au centre, c’est l’art.

Concernant le travail brut du réalisateur, il est assez dense: s’imprégner du scénario proposé par les scénaristes, s’approprier l’histoire et la réaliser selon sa propre vision. C’est exactement pour cela que le réalisateur participe tout autant aux castings qu’au choix des costumes, des décors ainsi qu’à l’élaboration d’ambiances à travers des jeux de lumière. Il dirige ensuite les acteurs pendant le tournage, selon ce qu’il souhaite faire apparaître à l’écran ou non.

Le cinéma reste un monde difficile: il faut être prêt à accepter que le scénario sur lequel on travaille ne verra peut-être jamais le jour. Mais si l’on est persuadé que l’histoire mérite d’être racontée, alors tout est possible!»

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