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A Romont, pas de soutien communal à la transition énergétique

Les Verts proposaient de donner un coup de pouce communal aux projets de chauffage, de rénovation ou de production d’énergie propre. Jeudi, le Conseil général a refusé, suivant l’avis de l’exécutif.

Les Verts unanimes, ainsi que le PVL et le PS divisés, ne sont pas parvenus à convaincre la droite. © Jean-Baptiste Morel-archives

Stéphane Sanchez

Stéphane Sanchez

23 février 2024 à 21:10

Temps de lecture : 1 min

La ville de Romont ne déliera pas les cordons de la bourse pour aider ses administrés à accomplir leur transition énergétique, que ce soit en matière de chauffage, de rénovation ou de production. Le Conseil général, par 21 voix contre 15 (6 abstentions) a refusé jeudi d’allouer un budget et d’édicter un règlement, balayant ainsi une proposition du groupe Les Verts (Fabrice Corbat). Le Parlement romontois a suivi l’avis du Conseil communal, qui invoquait trois motifs de refus.

Primo, «il existe déjà des subventions fédérales et cantonales», ainsi que des prescriptions contraignantes ou des incitations fiscales «suffisamment» intéressantes, rappelle le conseiller communal François Helfer, responsable de l’énergie et de l’environnement. L’aide communale pourrait donc s’avérer «redondante». Réplique des Verts, par la voix de Nicole Bardet: «Toute aide est bonne à prendre.»

Inégalité et charges

Deuxième argument de l’exécutif: «l’égalité de traitement». Les «bons élèves», qui ont déjà transité, seraient «prétérités», voire mécontents. Et cela concerne «beaucoup de monde», note le syndic Jean-Claude Cornu. Un exemple? A Romont, 474 bâtiments sur 916 (52%) sont déjà chauffés au moyen d’énergies propres, y compris les bâtiments des propriétaires captifs du chauffage à distance, qui n’ont pas d’alternative. Les Verts, eux, considèrent qu’une aide ne générerait aucun ressentiment. «Il faut bien commencer une fois.»

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