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Agroscope mène des recherches sur les chevaux à Saint-Aubin

Dans la Broye, le centre de compétence de la Confédération dispose d’un nouveau site expérimental dédié à la recherche équine

Quatre stabulations libres pour cinq chevaux chacune ont été aménagées à Saint-Aubin. © Aldo Ellena

Thibaud Guisan

Thibaud Guisan

17 septembre 2023 à 16:30

Temps de lecture : 1 min

Broye » Ces chevaux-là sont de fiers demi-sang, qui ont derrière eux une carrière sportive. Mais ces 20 équidés ont une autre particularité: ils ont pour lieu de vie un site expérimental dédié à la recherche équine, qui a vu le jour à Saint-Aubin. Cet espace, en fonction depuis le début de l’année, est né à l’initiative d’Agroscope, le centre de compétence de la Confédération dans le domaine de la recherche agronomique et agroalimentaire, qui gère le Haras national suisse d’Avenches, spécialisé dans le domaine équin.

Présenté samedi aux médias, le site s’étend sur 2,7 hectares à l’arrière du campus Agrico, qui appartient à l’Etat de Fribourg via l’Etablissement cantonal de promotion foncière. Sa mission: mener des recherches en matière de détention des chevaux, mais aussi dans le domaine de la santé des équidés, de la gestion de leur alimentation et de la protection des sols, via une collaboration avec l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich.

Une dizaine de chercheurs sont amenés à travailler sur le terrain à Saint-Aubin. «Un tel site est unique en Europe», s’enthousiasme Iris Bachmann, responsable en matière de recherche sur les équidés chez Agroscope, lors d’une conférence de presse.

Ecuries modernes

Un nouveau mode de détention est analysé dans la Broye. A cet effet, quatre stabulations libres pour cinq chevaux chacune ont été aménagées. Ces écuries sont appelées «équipistes» ou paddock trails, parce qu’elles incitent les animaux à se déplacer régulièrement. Ainsi, le râtelier à fourrage, le point d’eau et l’aire de repos sont éloignés les uns des autres. Les couloirs qui relient ces différentes infrastructures sont stabilisés à l’aide de plaques. Ces éléments placés sur le terrain visent à favoriser la santé des animaux et à préserver la couche herbeuse et le sol.

Pour mesurer les déplacements des chevaux, des boîtiers équipés de GPS sont fixés sur les colliers des animaux. «Ils peuvent effectuer jusqu’à 7 kilomètres par jour. Ce n’est pas énorme pour un cheval, qui peut effectuer 20 km par jour dans la nature, mais c’est mieux que dans un paddock», expose une chercheuse.

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