Architecture. Lauréat de la prestigieuse Wilde Karte, le Gruérien Charly Jolliet trace son chemin
L’architecte de Montbovon s’est illustré l’automne dernier à Zurich, en remportant le prix de la revue Hochparterre dédié aux talents prometteurs. Portrait d’un concepteur qui cherche à allier plus-value, métissage et durabilité.
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26 février 2024 à 02:10
Il devait réaliser un simple abri pour le Jardin botanique de l’Université de Fribourg. Charly Jolliet a finalement livré Umbrella: un pavillon de bois alliant sobriété japonaise et toit de bardeaux, tout en recyclant trois mélèzes qui se mouraient sur place. Plus-value, métissage, réemploi: la patte de l’architecte de Montbovon a séduit jusqu’à Zurich. L’approche de ce Gruérien de 31 ans a en effet tapé dans l’œil du jury professionnel de la Wilde Karte, un prix que la prestigieuse revue spécialisée Hochparterre décerne chaque année à une agence d’architecture prometteuse.
Ce prix, reçu en septembre dernier, lui permet actuellement de participer à un concours sur invitation, face à trois autres bureaux. «Les concours sur invitation, contrairement aux concours ouverts, garantissent un dialogue avec les mandants, un défraiement et offrent davantage de chance de gagner. Pour un architecte qui se lance et qui n’est pas connu, c’est une aubaine», explique Charly Jolliet, aux commandes de son propre bureau d’architecture, à Fribourg, depuis 2022. Il planchera ainsi jusqu’en avril sur la rénovation, la conservation et la surélévation d’un immeuble mixte des années 1960, à Zurich, dans le quartier d’Altstetten.
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