A 18 ans, Noémie Charmoy publie son premier roman. Une enquête policière au cœur de sa région.
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19 janvier 2023 à 19:17
Broye » Une journaliste assassinée, un duo d’enquêtrices, et une ambiance propice aux mystères : tels sont les ingrédients du roman policier de Noémie Charmoy, âgée seulement de 18 ans et vivant à Grandcour. Intitulé «Le dernier souffle du Laret», son premier polar sort le 27 janvier aux éditions Slatkine et sera verni le 28 janvier à la libraire Page 2016 à Payerne. Rédigé il y a 2 ans dans le cadre de son travail de maturité gymnasial, il a été parrainé par l’écrivain romand Marc Voltenauer, engagé comme expert pour ce livre d’environ 300 pages.
«C’est au moment de présenter mon travail devant mes professeurs et l’écrivain que ce dernier m’a appris qu’il avait envoyé mon manuscrit à Slatkine et qu’ils voulaient m’éditer. J’étais vraiment surprise, jamais je n’avais envisagé ça!», explique Noémie Charmoy. Actuellement étudiante en Lettres à l’Université de Fribourg, elle est ravie de voir enfin le résultat d’un processus long de 2 ans. «Quand j’ai écrit ce livre entre décembre 2020 et mai 2021 j’avais 16 ans. J’ai pu profiter du travail d’édition pour consolider certains éléments ou en modifier. Je suis satisfaite du résultat même si c’est parfois difficile de prendre du recul et de ne pas être trop dure avec soi-même lorsqu’on a passé autant de temps sur un texte.»
L’intrigue débute en octobre 2015 à Chesard où le cadavre de la journaliste Claire Alderman est retrouvé. Deux policières, Esther Notari et Delphine Vaucher se lancent à la recherche du meurtrier alors qu’elles sont elles-mêmes rattrapées par les secrets de leur passé. Pour la jeune auteure, «si la trame est plutôt classique, son originalité réside dans son ancrage dans la Broye.»
Une contrainte imposée par son enseignante mais qui a rendu service à Noémie Charmoy qui connaît ce district comme sa poche puisqu’elle est née à Payerne et a grandi à Grandcour. «L’aspect broyard est l’un des éléments clés de mon roman. J’ai voulu faire ressortir certains sujets politiques sensibles qui agitent cette région intercantonale. Pour les Vaudois et les Fribourgeois, les habitants des villes et des campagnes, les enjeux sont souvent divergents. Le monde agricole mais aussi les sociétés de jeunesse sont présents dans l’histoire car ils font partie intégrante de la vie ici.»
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