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Canton

Avant Bulle, Rolex visait Villaz-Saint-Pierre

La commune de Villaz était parée à vendre et travaillait depuis février à l’extension de sa zone d’activité

Rolex s’est d’abord tournée vers Villaz, qui travaillait à la modification de ses plans d’aménagement pour étendre sa zone d’activité de 80 000 m2.

 Stéphane Sanchez

Stéphane Sanchez

22 novembre 2022 à 22:54

Temps de lecture : 1 min

Villaz » L’intérêt de Rolex pour la zone d’activité cantonale stratégique de Prila, à Bulle, est récent. Il y a quelques semaines encore, le syndic de Villaz, Jacques Wicht, pensait en effet soumettre à son assemblée, le 19 décembre prochain, la vente d’un terrain communal dans le cadre de l’implantation de Rolex à Villaz-Saint-Pierre. Ce n’est que le 13 novembre dernier, après des mois de travail, que l’édile a appris que le projet «MultiCO» – le mot «Rolex» n’a jamais été articulé hors Conseil communal – tombait à l’eau, pour une raison technique.

Les premières discussions avec la commune ont eu lieu en février dernier, sous l’égide de Christophe Fragnière, fondateur du parc technologique du Vivier, à Villaz-Saint-Pierre, et président de Nivalis Group, basé sur le site. «Nous avons aussitôt bloqué la révision de notre plan d’aménagement local (PAL), qui devait partir à Fribourg pour la dernière validation», explique Jacques Wicht. «Il fallait désormais étudier un plan d’aménagement de détail (PAD) dans le secteur du Vivier, en fonction des demandes de Rolex. Nous sommes passés de 30’000 m2 à 80’000 m2.»

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