Catherine Friedli: «Ce n’est pas égalitaire d’égaliser l’âge de la retraite»
En cette journée internationale des droits des femmes, le collectif de la grève féministe tiendra un stand entre 16h et 18h à la Rue de Romont, sur fond de récolte de signatures et d’action de dénonciation de la guerre. Membre du collectif, Catherine Friedli s’explique sur les enjeux.
Charles Grandjean
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En ce 8 mars, votre collectif préfère parler de journée internationale des luttes féministes. Pourquoi ?
Notre but est surtout de ne plus parler de «journée de la femme», comme s’il s’agissait d’une banale fête. Nous ne voulons pas d’une journée pour célébrer les femmes. L’idée est de lutter contre les discriminations que les femmes subissent.
Votre collectif se positionne contre la guerre. Par pacifisme, ne devriez-vous pas vous engager pour des droits plutôt que pour des luttes?
Nous avons un manifeste à la grève féministe qui est clairement pacifiste. Nous sommes contre la guerre quelle qu’elle soit. Avec la guerre, nous craignons la recrudescence des violences de genre, des violences physiques, psychiques et économiques que les femmes, en particulier, vont subir, mais aussi le reste de la population. Lors d