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Canton

«Delahaut», un outil pour mieux tâter le pouls du canton

Nouveau venu dans le secteur du sondage, Delahaut cherche à compléter son panel de répondants


 Marc-Roland Zoellig

Marc-Roland Zoellig

29 septembre 2022 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

Tendances » Que pensent les Fribourgeois du don d’organes? A quoi devraient, selon eux, servir les fonds investis dans le quartier d’innovation Bluefactory? Pensent-ils que certaines catégories de population ont davantage souffert des mesures prises durant la crise du Covid-19? Lesquelles? Voilà quelques-unes des questions que Delahaut a posées récemment à son panel de répondants. Nouvelle venue dans la branche du sondage d’opinion, cette petite structure fribourgeoise, dont le nom évoque la vue globale sur le canton que l’on a depuis les Préalpes, entend combler un manque.

«Il devient de plus en plus difficile d’obtenir des résultats spécifiques à Fribourg»
Paul Coudret et Philippe Crausaz

«En passant par les grands instituts suisses de sondage, il devient de plus en plus difficile d’obtenir des résultats spécifiques à Fribourg», diagnostiquent Paul Coudret et Philippe Crausaz. Respectivement ancien conseiller économique (Banque cantonale de Fribourg, Chambre de commerce et d’industrie de Fribourg) et fondateur-administrateur de plusieurs sociétés actives dans la communication, les deux jeunes retraités peaufinent leur concept depuis plusieurs années. Tous deux familiers des études de marché de par leurs parcours professionnels, ils partagent un même constat: il n’existe pas vraiment d’outils permettant de prendre le pouls des Fribourgeois, dont les réponses aux sondages sont généralement noyées dans la masse confédérale. Un constat qui vaut aussi pour les autres cantons, ajoutent-ils.

Panel représentatif

Le point fort de Delahaut, c’est son panel de répondants. Réunissant actuellement 252 personnes recrutées dans tout le canton, il a été constitué en tenant compte de la démographie fribourgeoise. «Pour chaque district, nous avons déterminé un nombre de personnes à recruter. Nous avons ensuite contacté les gens par courrier, de façon aléatoire.» Sur 3000 lettres envoyées dans un premier temps, ils ont obtenu plus de 200 réponses positives.

L’objectif de Philippe Crausaz et Paul Coudret est à présent de compléter le panel en le portant à 600 personnes au minimum, ce qui permettrait d’abaisser la marge d’erreur des sondages à environ 2,5%. Pour assurer une représentativité maximale, il sera tenu compte de l’âge, du sexe et de la profession. «Actuellement, il nous manque surtout des Singinois, des femmes et des jeunes âgés de 18 à 35 ans», résume Paul Coudret.

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