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Canton

Des rives du lac à la montagne

Ancienne basketteuse, Gaëlle Thürler pilote l’école de ski et l’offre estivale de la station de Moléson

Après des études universitaires en sport, Gaëlle Thürler, 28 ans, est désormais active hiver comme été sur les pentes du Moléson.

 Maud Tornare

Maud Tornare

4 août 2021 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

Tourisme » Le sport a toujours fait partie de sa vie. «J’ai commencé le basket à l’âge de cinq ans dans une équipe de filles à Pully», explique Gaëlle Thürler. Ancienne basketteuse, la Gruérienne de 28 ans partage désormais sa passion pour le sport sur les pentes du Moléson. Depuis l’hiver passé, elle est à la tête de l’école de ski de la station. Sur la montagne gruérienne, elle pilote également la nouvelle offre estivale mise sur pied depuis cet été.

Jeune espoir du basket helvétique, Gaëlle Thürler a joué en ligue nationale A dès l’âge de 14 ans. D’abord à Pully puis à Genève où elle intègre à 16 ans le Centre de formation sports-études. Joueuse de l’ex-club genevois Hope, elle intègre l’équipe de Suisse et participe durant trois ans aux championnats d’Europe jeunesse. «Cela a été une bonne école de vie, mais je ne me destinais pas à devenir joueuse professionnelle. En Suisse, il y a peu de débouchés et je ne me voyais pas vivre à l’étranger», confie Gaëlle Thürler. A 22 ans, elle laisse tomber le basketball pour des études universitaires. A Lausanne, l’ancienne joueuse a d’abord suivi un bachelor en sciences du sport avant de décrocher il y a un an un master en activités physiques adaptées pour l’encadrement de personnes en situation de handicap.

Attachée à la région

«En même temps que je terminais mes études, on m’a proposé un poste à Moléson, à 100% durant l’hiver et à 50% en été. J’ai sauté sur l’occasion», explique Gaëlle Thürler. Depuis l’hiver passé, elle dirige l’école de ski de Moléson dans laquelle elle a gravi tous les échelons. Il y a sept ans, elle a débuté comme monitrice avant de devenir cheffe de course puis responsable des moniteurs. «Mon papa est d’origine gruérienne, et mes grands-parents ont toujours vécu ici. Depuis toute petite, je suis attachée à cette région», indique celle qui a grandi à Cully, au bord du lac Léman, avant de poser ses valises à Bulle il y a six ans.

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