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Interview. Jean-Pierre Siggen détaille son année présidentielle au Conseil d'Etat

Le centriste Jean-Pierre Siggen succède à Didier Castella à la présidence du Conseil d’Etat en 2024. Il devra notamment mener plusieurs importantes campagnes de votation dans les domaines des transports publics et de la santé.

Jean-Pierre Siggen a reçu La Liberté dans son bureau à la Direction des finances. © Charly Rappo

Dominique Meylan

Dominique Meylan

2 janvier 2024 à 14:05

Temps de lecture : 1 min

Présidence » A chaque année son président. Pour la deuxième fois après 2019, Jean-Pierre Siggen sera à la tête du Conseil d’Etat en 2024. Le centriste, directeur des Finances, qui succède à Didier Castella, devra mener plusieurs importantes campagnes de votations.

Sous quel signe avez-vous placé votre année présidentielle?

Les deux mots que j’ai en tête sont travail et simplicité. Une des caractéristiques du Conseil d’Etat fribourgeois est son accès facile, direct et sans formalisme. Cela favorise les discussions et amène à trouver des solutions. Le travail, c’est la principale raison pour laquelle on se retrouve au Conseil d’Etat, dans une période où les défis sont nombreux.

Ce début d’année sera particulier, avec un Conseil d’Etat à six membres en l’absence de Sylvie Bonvin-Sansonnens.

Oui, mais c’est déjà le cas depuis plusieurs semaines. En tant que président, j’entretiendrai des contacts réguliers avec Sylvie Bonvin-Sansonnens. Nous espérons son retour en début d’année. A court terme, le Conseil d’Etat peut fonctionner en se partageant le travail, mais ce n’est évidemment pas fait pour le long terme. Quand un conseiller d’Etat est atteint dans sa santé, cela pousse les autres à s’entraider. Cela a certainement contribué à renforcer la cohésion du collège.

Nous arrivons à mi-législature. Quels sont les grands défis?

Nous poursuivons la réalisation des trois grands axes de la législature. Pour ce qui est du développement durable, nous avançons bien avec l’approbation par le Grand Conseil de la loi sur le climat, du plan biodiversité et du plan phytosanitaire. Sur l’infrastructure hospitalière, nous avons présenté notre vision en novembre et nous nous préparons à une votation populaire cette année. Quant à l’éducation numérique, la décision du Grand Conseil de redéfinir le projet repousse un peu le thème.

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