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Elections cantonales du 28 novembre 2021

L’alliance de droite est sur les rails

Le Centre sacrifie Luana Menoud-Baldi pour partir à cinq candidats, avec le PLR et l’UDC

La Glânoise Luana Menoud-Baldi se sacrifie au nom d’une nouvelle entente à droite.

Magalie Goumaz, Nicolas Maradan et François Mauron

Magalie Goumaz, Nicolas Maradan et François Mauron

10 novembre 2021 à 02:01

Temps de lecture : 1 min

Conseil d’Etat » La raison l’a emporté. Hier soir, les délégués du Centre ont admis qu’ils n’étaient plus en position de force pour maintenir trois candidats au second tour de l’élection au Conseil d’Etat. Ils ont sacrifié la Glânoise Luana Menoud-Baldi pour favoriser la réélection de leurs ministres sortants, Olivier Curty et Jean-Pierre Siggen, le 28 novembre prochain.

Un choix historique. Mais il s’agissait surtout d’une condition sine qua non pour conclure une alliance de droite dont l’objectif commun est de conserver la majorité au Gouvernement fribourgeois. Les deux centristes feront ainsi campagne aux côtés des PLR Didier Castella et Romain Collaud, et de l’UDC Philippe Demierre. A signaler que les trois partis se soutiendront également mutuellement dans le cadre du second tour des élections pour les préfectures de la Gruyère, de la Sarine et du Lac.

Au Centre, cette stratégie a été acceptée par 91 voix contre 9 et 5 abstentions. Aucune voix contraire ne s’est exprimée publiquement, et l’affaire a été pliée en une heure. Président du Centre, Damiano Lepori admet que les résultats du premier tour étaient «moyens». C’est peu dire. Dimanche dernier, seul Olivier Curty s’est glissé dans les sept premiers rangs. Premier élu au premier tour en 2016, Jean-Pierre Siggen a bu la tasse, terminant au 9e rang, devant Luana Menoud-Baldi, 10e.

Biffée dans son camp

Une analyse plus fine des résultats montre que cette dernière n’a pas convaincu dans son propre camp. Inconnue du paysage politique fribourgeois, elle a été biffée sur plus de 16% des bulletins portant l’en-tête de son parti. Hier soir, elle n’a pas caché son amertume. «Je prends note qu’il y a eu des résistances à mon égard à l’interne du parti. J’espère que ces personnes auront le courage de m’en parler», a-t-elle lancé.

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