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L’EMS religieux doit fermer un site

En difficulté financière, l’institution destinée à des sœurs âgées renonce à ses locaux de Sainte-Ursule

Créée en 2010 pour répondre au vieillissement des communautés religieuses, l’ISRF accueille en majorité des sœurs âgées. © Charly Rappo
Créée en 2010 pour répondre au vieillissement des communautés religieuses, l’ISRF accueille en majorité des sœurs âgées. © Charly Rappo

Patrick Chuard

Publié le 28.01.2023

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Fribourg » «Béni soit Dieu maintenant et toujours.» La messe quotidienne commence au couvent des sœurs d’Ingenbohl, au Schoenberg. Comme tous les matins, la plupart des résidents de l’Institution de santé pour religieuses et religieux Fribourg (ISRF), hébergés dans l’une des ailes du bâtiment, y assistent. Un EMS pas tout à fait comme les autres: ses résidents portent l’habit religieux, et leurs journées sont rythmées par des prières.

Créée en 2010 afin de répondre au vieillissement des communautés religieuses (La Liberté du 16 janvier), l’ISRF est en difficulté. Elle fermera en juin l’un de ses trois sites, celui du couvent de Sainte-Ursule, voisin de la place Georges-Python. Les 22 lits seront transférés dans le bâtiment du Schoenberg, qui comprend déjà 24 lits, tandis que le site des sœurs de Saint-Paul, à Pérolles, continuera d’offrir 24 lits. L’institution, qui a été fondée par les trois communautés, accueille aussi des religieux d’autres congrégations, majoritairement

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