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Elections cantonales du 28 novembre 2021

Philippe Demierre. «J’incarne une région rurale»

Le Glânois Philippe Demierre souhaite que l’UDC soit à nouveau représentée au Conseil d’Etat

Philippe Demierre a choisi de dîner à l’Hôtel-de-Ville de Rue, à côté d’Esmonts, chez lui. Ceci pour mettre en avant les talents du jeune chef cuisinier.

 Claire Pasquier

Claire Pasquier

17 novembre 2021 à 02:01

Temps de lecture : 1 min

A table (3/9) » Pour le deuxième tour de l’élection au Conseil d’Etat, La Liberté a invité chaque candidat à aller manger dans un restaurant de son choix. Une rencontre pour parler politique, mais pas seulement.

Philippe Demierre s’excuse pour le retard. Il a été retenu à une séance à l’Hôpital fribourgeois où il travaille comme responsable administratif de la clinique de médecine. En cet automne électoral, ses journées commencent tôt – il distribuait des cuchaules en gare de Bulle avec l’alliance de droite – et se terminent tard – assemblée d’une association intercommunale suivie d’une répétition de l’Harmonie de La Brillaz. Le candidat démocrate du centre au Conseil d’Etat s’accorde une longue pause ce midi à l’Hôtel-de-Ville de Rue, dans la commune voisine de la sienne, Ursy.

Dans la salle à manger, un menu «plaisir» avec amuse-bouche, entrée, plat, fromage et dessert nous attend. Et le vice-syndic d’Ursy de motiver son choix: «Le chef Sébastien Suard est un ami, tout comme ses parents. On y mange très bien, et il mérite d’être reconnu.» L’amuse-bouche à base de foie gras poêlé confirme ses dires. Et Philippe Demierre de revenir sur sa qualification au deuxième tour: «Je suis satisfait, mais je pensais récolter plus de voix.» Avec 14 107 suffrages, il a devancé par 258 voix son colistier Adrian Brügger et gagné sa place pour le 28 novembre.

Touche-à-tout

A l’âge de choisir une voie professionnelle, ce fils de paysan né en 1968 entreprend un apprentissage d’agriculteur. «J’aurais voulu faire des études, aller au collège, mais j’avais deux sœurs et c’était à moi de reprendre l’exploitation.» Philippe Demierre travaillera quatorze ans sur l’exploitation familiale d’Esmonts. «Mais le revenu est devenu insuffisant pour pouvoir vivre du domaine agricole.» En 1998, ce touche-à-tout se tourne alors vers les assurances. A la maîtrise agricole s’ajoutent un diplôme de conseiller en assurance, un brevet fédéral d’agent de détention puis un bachelor et un master à la Haute Ecole de travail social. Et bien sûr le cours de direction d’ensembles suivi au conservatoire par ce joueur d’euphonium, de cor des Alpes et de piano. «J’adore diriger», avoue-t-il volontiers.

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