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Elections cantonales du 28 novembre 2021

Romain Collaud. «Je suis capable d’arrondir les angles»

Le libéral-radical Romain Collaud veut maintenir le deuxième siège de son parti au Conseil d’Etat

Romain Collaud a choisi de partager ce repas à l’Auberge des Carabiniers, à Saint-Aubin. Son village d’origine, dans lequel ses parents ont grandi.

 François Mauron

François Mauron

16 novembre 2021 à 02:01

Temps de lecture : 1 min

A table(2/9)» Pour le deuxième tour de l’élection au Conseil d’Etat, La Liberté a invité chaque candidat à aller manger dans un restaurant de son choix. Une rencontre pour parler politique, mais pas seulement.

Quand La Liberté lui a demandé où il souhaitait partager ce repas, Romain Collaud n’a pas hésité bien longtemps. Rendez-vous est donc pris à l’Auberge des Carabiniers, à Saint-Aubin. «J’ai des liens très fort avec cette commune. Ce n’est pas seulement mon lieu d’origine, c’est aussi l’endroit où vit une bonne partie de ma famille, puisque mes parents ont grandi ici. J’y reviens du reste chaque année à la bénichon, et je suis aussi membre de la Société des carabiniers (fondée en 1839, ndlr), propriétaire de l’établissement.»

Ce dernier ne manque pas de cachet. Jadis repaire des jeunes du village, lesquels égayaient leurs soirées autour du flipper, du baby-foot ou dans des parties de cartes endiablées, le débit de boissons broyard, rafraîchi avec goût, ressemble aujourd’hui à un lounge campagnard, avec son mobilier en bois, ses larges tables et ses peaux de mouton adossées aux chaises. Depuis août, il est tenu par Marine et Jonathan Pingris, un couple de restaurateurs français.

«Ça repart à zéro»

Au menu ce jour-là: salade mêlée, saucisse au chou, purée maison, légumes et crème citron meringuée. Romain Collaud n’hésite pas: «Ce sera parfait pour moi.» Souriant, détendu, le candidat libéral-radical est un peu sur un nuage, après son brillant score du premier tour de l’élection au Conseil d’Etat (septième avec 24 994 suffrages). Toutefois, il évite de s’emballer. «Au deuxième tour (qui aura lieu le 28 novembre, ndlr), on repart à zéro. La situation du PLR est confortable, mais rien n’est joué. L’enjeu, à présent, c’est de mobiliser les électeurs», note-t-il.

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