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Elections cantonales du 28 novembre 2021

Tout le monde veut son second tour

Les préfectures semblent attribuées en Sarine, en Gruyère et dans le Lac. Pas si vite, lancent les partis

Le candidat arrivé en tête en Gruyère, le PLR Vincent Bosson, à dr., en grande discussion dimanche avec le conseiller général bullois Jérémie Brunschwig (plr).

 Patrick Chuard, Claire Pasquier et Nicole Rüttimann

Patrick Chuard, Claire Pasquier et Nicole Rüttimann

9 novembre 2021 à 02:01

Temps de lecture : 1 min

Préfectures » Les jeux paraissent faits pour les préfectures du Lac, de la Gruyère et peut-être de la Sarine. Dans les trois cas, des candidats ont approché de la majorité absolue, dimanche, et la logique arithmétique ne plaide pas en faveur de leurs concurrents pour le scrutin du 28 novembre. Lise-Marie Graden (ps) a raflé 46,5% des suffrages en Sarine, Vincent Bosson (plr) 45,1% en Gruyère et Christoph Wieland 49,6% dans le Lac. S’acheminerait-on vers un deuxième tour pour du beurre?

En Sarine, Christian Clément (le centre) n’a pas l’impression d’entamer un tour de carrousel dans le vide: «En trois semaines, il peut se passer beaucoup de choses. Et Lise-Marie Graden n’a pas de réserves de voix supplémentaires pour le deuxième tour», estime le centriste qui a décroché 27,5% des suffrages dimanche. «Rien n’est fait. Il faut encore que les électeurs se mobilisent le 28 novembre, c’est le jeu démocratique. Nous devons considérer cela comme une nouvelle élection», souligne Elias Moussa, coprésident du PS de la ville de Fribourg. La candidate socialiste dispose d’un budget de campagne cumulé de 65’000 francs et son concurrent de 42’000 francs: ces montants ont été prévus pour financer également la campagne du deuxième tour.

Le choix aux électeurs

En Gruyère, le socialiste Grégoire Kubski a recueilli 20,8% des suffrages, soit moins de la moitié du score du libéral-radical Vincent Bosson, alors même que la droite partait divisée dans la course. Malgré tout, le second tour n’est «pas sans espoir», juge le PS. «On repart à zéro. C’est à ce moment-là qu’on a l’occasion d’approfondir les thèmes de campagnes et nos projets», fait remarquer la présidente de la section gruérienne, Marie Levrat. Les socialistes se sont-ils interrogés sur la légitimité d’un deuxième tour? «Il a toujours été clair qu’il fallait y aller. Nous souhaitons offrir la possibilité de représenter le camp progressiste face à une droite assez dure.»

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