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Canton

UNIFR. se faire chatouiller pour la science

Une équipe de chercheurs de l’Université de Fribourg a publié une étude sur le rire et son contrôle

L’étude s’est faite en collaboration avec les Universités de Bâle et de Greifswald et la Haute Ecole de santé de Fribourg.

 Lise-Marie Piller

Lise-Marie Piller

24 octobre 2022 à 15:45

Temps de lecture : 1 min

Recherche » Un patient à l’intérieur d’un scanner IRM. La scène semble banale, mais elle bascule soudain dans l’insolite, lorsqu’une personne commence à lui chatouiller les petons, qui tressautent en tous sens. Un rire sonore éclate. Il résulte de l’étude menée par Elise Wattendorf, lectrice à la Faculté des sciences et de médecine de l’Université et professeure associée à la Haute Ecole de santé de Fribourg.

La chercheuse s’est intéressée à ce qui se passe dans le cerveau, lorsque l’on essaie de parler et de rire en même temps. Et donner l’exemple de l’ancien conseiller fédéral Hans-Rudolf Merz, pris d’un fou rire en 2010 alors qu’il parlait de viande séchée des Grisons devant le parlement. Une «perle» visionnée par les participants à l’expérience pour se mettre en condition.

Comment ne pas bouger?

«Il y a beaucoup d’études sur l’écoute du rire, mais peu sur la production du rire. Nous sommes aussi les premiers à avoir pu observer une zone du cerveau primitif, l’hypothalamus, lors d’un rire spontané», détaille Elise Wattendorf, dont le doctorat, à Bâle, concernait l’étude de l’imagerie du cerveau par rapport au multilinguisme. «J’ai ensuite travaillé sur le rire à l’Université de Fribourg.» C’est ainsi que lui est venue l’idée d’allier rire et parole dans son étude. Mais la concrétiser semblait périlleux. Comment scanner le cerveau de quelqu’un qui bouge? Car il est dur de rire en restant totalement immobile…

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