Techniscéniste, un métier de l’ombre
Apprentissage • Les métiers techniques de la scène sont reconnus par un CFC, initié il y a quatre ans. La formation a lieu en mode dual. Le témoignage de David da Cruz, formé à Nuithonie, à Villars-sur-Glâne.
Elisabeth Haas
Temps de lecture estimé : 5 minutes
Quand il s’agit de faire du feu sur scène, c’est de son ressort. Il règle les lumières, le son, les projections vidéo. Les pieds dans les câbles et les mains sur des claviers numériques: on l’appelle le techniscéniste. Depuis quatre ans existe un CFC qui forme et reconnaît les professionnels actifs dans l’ombre: leur nom ne figure jamais au générique des pièces de théâtre. Les techniscénistes montent et démontent les décors, gèrent la régie, exploitent le matériel technique, créent des effets spéciaux. Une première volée de neuf professionnels, dont fait partie le Fribourgeois David da Cruz, vient d’être diplômée. Vingt et un nouveaux apprentis ont rejoint la filière cet automne, 55 sont actuellement en formation en Suisse romande, dont onze femmes, détaille Claude