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Justice. L’ancien directeur de la Chambre de commerce et d’industrie de Fribourg plaide coupable aux Etats-Unis

Alain Riedo est empêtré depuis une dizaine d’années dans une procédure judiciaire en Californie pour des faits de corruption remontant aux années 2002 à 2009.

Alain Riedo (à gauche) a dirigé la filiale helvétique de Maxwell Technologies à Rossens, où s’était tenue en 2007 la conférence de presse annuelle de la Promotion économique fribourgeoise. © Vincent Murith-archives

Marc-Roland Zoellig

Marc-Roland Zoellig

22 février 2024 à 00:05

Temps de lecture : 1 min

Ancien directeur de la Chambre de commerce et d’industrie de Fribourg (CCIF), Alain Riedo est empêtré depuis une dizaine d’années dans une procédure judiciaire aux Etats-Unis pour des faits de corruption remontant aux années 2002 à 2009. Selon le média en ligne spécialisé dans la criminalité économique Gotham City, celui qui dirigeait alors la filiale helvétique de l’entreprise américaine Maxwell Technologies, à Rossens, a récemment décidé de plaider coupable devant un tribunal californien. D’après son avocat Luke H. Gillon, l’ex-chef de la CCIF continue pourtant de contester tout acte de corruption, comme il l’a fait depuis le début de cette affaire.

«Des auditions auront lieu ces prochaines semaines en vue de la finalisation des procédures américaines», poursuit le défenseur. «Aucune condamnation n’a été prononcée. Ceci est totalement conforme à la procédure légale américaine, qui diffère énormément de ce qui se fait en Suisse.»

Pots-de-vin chinois

En 2013, Alain Riedo avait affirmé avoir appris dans les médias sa mise en prévention par un juge de San Diego avec lequel il n’avait, à l’entendre, jamais eu de contact. Dans un acte d’accusation daté de 2012, suivi d’un acte d’inculpation paraphé le 16 octobre 2013, le magistrat californien lui reprochait d’avoir participé à un système de pots-de-vin dont auraient profité des représentants d’entreprises détenues par l’Etat chinois. Par l’intermédiaire d’un agent basé dans l’Empire du Milieu, ces officiels auraient été arrosés en échange de contrats de vente portant sur les condensateurs produits par Maxwell.

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