Le cinéaste amateur fribourgeois Jean-Théo Aeby tourne aux sources de la Sarine

Cinéma » «J’ai toujours un monstre plaisir à réaliser des films, je ne peux pas m’en passer!» Le cinéaste amateur fribourgeois Jean-Théo Aeby est de retour derrière la caméra, à 80 ans et une motivation intacte. En plein tournage de ce qui sera son 9^e film: «Hier, j’étais aux grottes de la Madeleine, aujourd’hui je cherche des cygnes», relate celui-ci qui a commencé début 2023 à tourner et compte déjà une vingtaine de séquences. L’amoureux du pays de Fribourg le conte cette fois au fil de l’eau. Celle de la Sarine, de sa source au Sanetsch (VS), à son embouchure dans l’Aar près de Golaten (BE). Un film en forme d’hommage à cette rivière qui l’a littéralement bercé dès l’enfance. Puisque sa chambre donnait sur la Sarine, se remémore-t-il dans son livre J’ai tracé ma route, publié à compte d’auteur en 2021; une publication écoulée dans son cercle privé. Son prochain film, lui, devrait avoir un écho plus large si l’on se fie à ses réalisations précédentes (cf. encadré). Il espère pouvoir le projeter cette année encore, mais cela dépendra des aléas du terrain note-il.

«Je voulais monter à la source au Sanetsch mais le tunnel est en travaux. Il me faudra trouver un autre moyen. Par exemple par Gsteig, avec mon vélo dans la télécabine avant la fin de saison», réfléchit-il. Pour son petit dernier - avant le suivant, qui sait… - le cinéaste ne ménage pas ses efforts, ni ses jambes en effet. Il a déjà arpenté la rivière jusqu’à la Gérine, la Glâne et la Singine. Filmé les rives des lacs de Schiffenen, la Gruyère ou Pérolles, les barrages de la Maigrauge, Lessoc ou Rossens plongeant même dans ses galeries «glissantes». Et il donne la parole à des personnages tout aussi variés.