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Les Apostrophes de retour sur scène

La troupe de l’Université de Fribourg prend ses quartiers cette semaine au café-théâtre du Bilboquet

Café-théâtre du Bilboquet; Reportage sur la troupe des Apostrophes de l'UniFr Photo Lib/Charly Rappo, Fribourg, 19.10.2021Charly Rappo/Charly Rappo / La Liberté

Tiffany Terreaux

Tiffany Terreaux

22 octobre 2021 à 10:22

Théâtre » «Tu assassineras ton père, et tu épouseras ta mère.» Ce célèbre mythe d’Œdipe revisité par Les Apostrophes marque les 20 ans de la troupe universitaire fribourgeoise. En s’inspirant de la version de Jean Cocteau, La machine infernale, les comédiens actuels font un clin d’œil au passé puisqu’il s’agit de la première pièce jouée par cette même troupe de théâtre 20 ans plus tôt. Après plusieurs reports dus à la situation sanitaire, Les Apostrophes peuvent finalement fouler à nouveau les planches de la scène du Bilboquet, et ce jusqu’à dimanche.
La tragédie, écrite par le célèbre dramaturge grec Sophocle, se transforme en une «comé-tragédie» selon les metteurs en scène de la troupe Michaël Gay des Combes, 29 ans, et Mathilde Féraud, 20 ans. «Il y a une dimension plus comique que dans la pièce de Cocteau puisqu’on brise ce quatrième mur entre les acteurs et le public. Nous avons aussi un guitariste sur scène qui joue en direct, et nous proposons des tableaux qui alternent poésie et comédie», détaille Michaël Gay des Combes, qui en est à sa troisième mise en scène pour Les Apostrophes.

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