Fribourg » Après plus de septante ans d’occupation militaire, suivis d’une année d’accueil de requérants d’asile, la caserne de la Poya s’est ouverte pour la première fois à la population civile mercredi soir. «Nous célébrons aujourd’hui un moment de transition», a souligné dans son discours Jean-François Steiert, conseiller d’Etat chargé du développement territorial, des infrastructures, de la mobilité et de l’environnement (DIME). Formellement, les lieux restent sous la responsabilité de l’armée jusqu’à fin 2023. En janvier, l’Etat reprendra le flambeau.

Lors de cette cérémonie officielle, tous les regards se sont tournés vers l’avenir. D’ici une dizaine d’années, le site englobant la caserne et le parc devrait se transformer en un quartier durable. Certains bâtiments seront conservés, d’autres non. L’idée est de faire cohabiter du logement, des services, de l’artisanat, du social et de la culture. «Si on imagine 60% d’activités et 40% de logement, l’Etat a évidemment un int