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Vaud

Tamedia. Non à un grounding de la presse romande

En colère, des centaines de personnes ont manifesté mardi à Lausanne et à Zurich contre les licenciements chez Tamedia.


Raphaël Besson

Raphaël Besson

31 octobre 2023 à 19:20

Temps de lecture : 1 min

Médias » Sale temps pour la presse, au propre comme au figuré. Pour certains, c’est même un avis de tempête qu’il faut lancer. Mardi, c’est sous la pluie que près de 200 employés de Tamedia ont débrayé et marché de la gare jusqu’à la tour Edipresse où ils ont dénoncé l’ampleur des charrettes qui frappent le groupe de presse, qu’il s’agisse des médias payants (24 heures, Tribune de Genève et Matin Dimanche) ou des titres gratuits (20 minutes, 20minutes.ch et LeMatin.ch) et du Sport-Center. Un rassemblement à Lausanne, alors qu’un mouvement semblable réunissait au même moment environ 300 personnes à Zurich.

«Véritable grounding»

«TX Group enterre la presse romande», pouvait-on lire sur la banderole en tête de cortège: le ton était donné. «Tamedia, serial killer», «Tik Tok, Tik Tok, bientôt la fin des médias», «Tamedia, l’info en lambeaux», autant de pancartes, autant de titres pour dire la même crainte: qu’à force de tailler dans les effectifs, les médias dits traditionnels sont pris dans une spirale fatale, face notamment aux réseaux sociaux et aux géants d’internet.

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