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Football

Une bonne 1re mi-temps et patatras!

Après 45 premières minutes solides, Bulle capitule deux fois après le thé et perd 2-0 contre Bâle M21

Soirée difficile pour Robin Colliard (à gauche) et le FC Bulle samedi à Bouleyres.

 Pascal Dupasquier

Pascal Dupasquier

14 novembre 2022 à 02:01

Promotion League » Tout d’abord cette mise au point: le FC Bulle est tombé sur du lourd samedi à Bouleyres. Parce que le FC Bâle M21, son adversaire du soir, a fait très forte impression. Football en mouvement, pressing constant, joueurs tactiquement et techniquement au-dessus de la moyenne… Oui, le FC Bulle a couru plus souvent qu’à son tour après le ballon face à ces diables de Rhénans! Cela dit, malgré sa défaite 2-0 qui découle de la logique la plus pure, il y a matière à regret. Matière à se dire qu’il y avait moyen de faire mieux. En première mi-temps en tout cas, là où les Gruériens ont livré une prestation solide défensivement. Là où, aussi, ils ont bénéficié des meilleures occasions de marquer. Via Liburn Azemi, excellent avant-hier, dont l’enroulé du pied gauche a été détourné de la lucarne par un arrêt de classe du portier De Mol à la 14e minute… Via Robin Golliard deux minutes plus tard, dont la reprise a terminé sa course à l’extérieur des buts de ce même De Mol, battu sur ce coup-là.

«Dommage qu’elles ne soient pas au fond, parce qu’en 1re mi-temps, c’est nous qui avons les meilleures occasions. Bâle en a une grosse (9e, tir puissant d’Akale sur Ropraz, ndlr), mais nous, nous en avons deux, voire trois», analyse Lucien Dénervaud au coup de sifflet final de cette rencontre qui le laisse dubitatif. Son FC Bulle n’avait-il pas pris ses airs de Janus, encore une fois serait-on tenté d’écrire: un visage souriant, celui de la 1re mi-temps où le onze de Bouleyres, on le répète, a été solide tactiquement et défensivement… Et un visage grimaçant: celui de la seconde période où les belles perspectives des 45 minutes initiales ont laissé place à des trous d’air déconcertants.

En témoigne l’ouverture de la marque bâloise de la 49e minute: une tête d’Essiam dans les cinq mètres bullois qui a lobé Killian Ropraz sur sa ligne de but. «L’attaquant se retrouve entre les deux centraux et il arrive à prendre la balle de la tête. Ensuite, je ne sais pas ce qu’il s’est passé avec Killian. Est-ce qu’il a été gêné, est-ce qu’il a glissé au départ ou, tout comme moi, a-t-il cru que le ballon passerait par-dessus? Il faudra que je lui pose la question», souffle Lucien Dénervaud.

Le scénario de Cham se répète

Mené 1-0 d’entrée de seconde période, Bulle répétait le scénario du samedi précédent à Cham (défaite 2-1) lorsque, déjà, il avait capitulé pour la première fois à la 49e minute. «Sauf qu’à Cham, on gagnait 1-0 et que c’était l’égalisation», commence par rectifier le coach de Bouleyres. Puis de soupirer: «Ce qui m’embête le plus, c’est qu’après ce goal, l’équipe a totalement décroché. Le langage corporel des joueurs était mauvais. On a essayé de les rebooster, mais il y a encore eu ce penalty de la 64e minute et après, c’était un peu la catastrophe. Il n’y avait plus rien, c’est surtout ça qui me dérange. On aurait encore pu jouer très longtemps avant de pouvoir marquer.»

Tombé après une faute de Vedad Efendic promu latéral droit pour l’occasion, ce penalty a définitivement eu raison du néopromu gruérien. «On fait 45 bonnes minutes, surtout les 15 premières qui étaient vraiment excellentes et ce goal de la 49e nous a un peu déstabilisés, ressasse Lucien Dénervaud. On est alors sorti de nos principes de jeu. Au lieu de se dire: «On est mené 1-0 mais on a encore le temps d’égaliser», les gars ont commencé à se précipiter», lâche-t-il avant de conclure: «On a manqué de leadership. Un joueur d’expérience comme Anthony Bürgisser, qui certes n’est pas là depuis des semaines, aurait fait du bien ce soir.»

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