Logo

Hockey sur glace

David Desharnais ressort 6 souvenirs de sa carrière

N°51, David Desharnais prend congé du hockey professionnel avec 5 bons souvenirs + 1 mauvais


Pierre Schouwey

Pierre Schouwey

23 mars 2023 à 13:04

Temps de lecture : 1 min

Hockey sur la glace » «Pour les jeunes qui jouent au hockey, David Desharnais devrait être un miroir.» Le message est signé Bob Hartley, entraîneur canadien dont l’hommage se mélange parmi d’autres dans une vidéo d’adieux partagée cette semaine par Gottéron. Si l’attaquant canadien a officiellement pris congé des Dragons samedi passé, il prolongera son quotidien fribourgeois jusqu’au 30 juin. En attendant la fin de l’année scolaire et le début d’une nouvelle vie dans son Québec natal, «DD» s’est posé une heure en notre compagnie pour feuilleter une dernière fois le livre d’une carrière singulière et admirable.

A l’attaquant de poche, 175 cm sous la toise et 36 ans et demi au compteur, il a été demandé de ressortir 6 souvenirs, cinq positifs et un négatif: 5 + 1, comme le numéro qu’il a fièrement porté à Montréal, New York et Gottéron.

1 L’aide des parents, qu’il leur a bien rendue

«Quitte à être chronologique, commençons par le début. Alors que les autres enfants devaient se rendre à la patinoire publique, mon père en avait fabriqué une dans notre cour. La passion naît là, dehors dans le froid, lors des heures passées à batailler avec mon grand frère, Stéphane, et les autres gamins du quartier. On ne soulignera jamais assez l’importance des parents dans une carrière. Mention aussi à ma mère, qui m’a suivi partout. En guise de remerciements, je l’ai mise à l’abri du besoin dès que possible. Sourde de naissance, elle ne gagnait pas beaucoup de sous en tant que couturière. Offrir à ma maman une retraite anticipée aura été la seule petite «folie» effectuée avec mon premier contrat en NHL!»

2 Pas de draft, mais un coach sportif en or

«J’ai été repêché en ligue junior majeur du Québec, mais pas en NHL. Je ne crois pas que ça m’a affecté plus que ça. J’avais conscience d’être un p’tit gars dans un monde de géants, on me l’a assez souvent répété. Ces commentaires concernant ma taille ne m’ont jamais offusqué. Au contraire, je m’en suis nourri. A 15 ans, en Midget AAA (une ligue de développement, ndlr), le coach me retranche car il me juge trop petit et pas assez costaud. Résultat? Je suis revenu l’été suivant avec 13 kg de muscles en plus. Je n’avais travaillé que le haut du corps, pas les jambes. Ce n’était pas la bonne approche, qu’on se le dise, mais cette anecdote dit beaucoup de ma détermination.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus