Lorsqu’il s’agit de National league, Orlan Moret se rallie volontiers derrière les clubs romands et notamment Fribourg-Gottéron, qu’il a suivi avec intérêt cette saison. Mais cet ancien hockeyeur est surtout supporter du Hockey club Martigny, dans lequel il a joué. Sociologue du sport à l’Université de Lausanne et auteur du livre Marqués. Carrières et après-carrières des hockeyeurs suisses, il décortique l’engouement autour des Dragons alors que ces derniers s’apprêtent à dire au revoir à leurs fans samedi après-midi lors d’une «after party» dès 15 h à la BCF Arena.

A quel point Gottéron est-il un facteur identitaire du canton de Fribourg?

Orlan Moret: Fribourg a une configuration particulière. Premièrement, le hockey a peu de concurrence sportive. Bien sûr, quand je pense à Fribourg, je pense au basket, mais le basket n’a pas le même rayonnement en Suisse, il n’est pas un sport roi. Qui dit sport d’élite, dit aussi relais médiatique, donc Gottéron jouit d’une grande cou