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Un coup dur pour l'équipe de «L’Hebdo» et pour le journalisme

La fin de «L’Hebdo» est «un coup dur» pour toute l'équipe du magazine, mais aussi pour le journalisme et le débat en Suisse romande, a réagi Jacques Pilet. «Un plan crédible» pour le développement du journal avait été élaboré, a relevé lundi le fondateur de la publication.

ATS

Publié le 23.01.2017

Temps de lecture estimé : 1 minute

«C'est un coup dur» aussi à titre personnel, «c'est tout un moment de ma vie», a commenté Jacques Pilet après l'annonce de la fin du magazine. Il s'est dit «persuadé» que le titre a un avenir en Suisse romande.

Jacques Pilet a rappelé que «L’Hebdo» conservait «un très fort noyau» de 150'000 lecteurs. Un plan avait été concocté pour assurer le développement du journal et l'adapter aux nouvelles évolutions technologiques.

Outre une augmentation des prestations sur internet, les forums, à l'instar de ce qui se fait aujourd'hui avec le Forum des 100, devaient se multiplier et se diversifier. Ce plan soutenu par de nombreux acteurs notamment économiques a longtemps intéressé l'éditeur qui, finalement, l'a abandonné «pour des raisons qui m'échappent», note Jacques Pilet.

L'ancien rédacteur en chef reste convaincu qu'un tel journal, ouvert aux débats, demeure «une nécessité». «Plus que jamais le journalisme qui creuse, s'interroge et ose dire ce qui ne plaît pas» est vital pour «la santé de la Suisse». Beaucoup de Romands attendent cette ouverture et cet engagement, a affirmé Jacques Pilet.

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