Victoire fragile de la loi sur l’e-ID, surprise sur la suppression de la valeur locative: les récentes votations ont pris les sondages de court. A l’aube des prochains scrutins fédéraux, le politologue Georg Lutz, livre son analyse à La Liberté. Pour l’expert, les écarts entre prédictions et résultats finaux ne sont pas dus à une influence des sondages sur les électeurs, mais plutôt à la sélection des participants.

Des sondages qui «se trompent». Ce fut le cas lors des dernières votations fédérales: annoncée comme une formalité, la loi sur l’e-ID ne s’est finalement imposée qu’à la photo-finish. A l’inverse, la suppression de la valeur locative, refusée dans les sondages, a créé la surprise en décrochant un «oui» dans les urnes. Un scénario à suspense dont la politique suisse a déjà connu plusieurs épisodes.