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Les sorcières victimes des fake news

Les personnes condamnées au bûcher ont été la proie de mécanismes qui sont toujours d’actualité

Femme brûlée sur le bûcher pour actes de sorcellerie, en 1447 à Willisau (Lucerne).  © Luzerner Bilderchronik von Diepold Schilling, 1513
Femme brûlée sur le bûcher pour actes de sorcellerie, en 1447 à Willisau (Lucerne). © Luzerner Bilderchronik von Diepold Schilling, 1513


Raphaël Zbinden, Cath.ch

Publié le 22.01.2022

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Histoire » Les démarches qui visent à disculper les sorcières et sorciers exécutés les siècles passés se poursuivent. Après la réhabilitation d’Anna Göldin, dernière sorcière exécutée en Suisse, à Glaris, ou encore celle de la Catillon, brûlée en 1731 à Fribourg, c’est en Ecosse qu’un projet de loi sera discuté prochainement en vue de gracier près de 4000 personnes condamnées pour sorcellerie. Aux Etat-Unis, une demande de déclaration d’innocence est aussi en cours pour Elizabeth Johnson, l’une des dernières «sorcières de Salem» à n’avoir pas été graciée.

Pour la médiéviste Martine Ostorero, ce mouvement de réhabilitation est positif, mais doit s’accompagner d’une compréhension plus approfondie du phénomène de la chasse aux sorcières. Alors qu’était projeté hier, en première mondiale aux Journées de Soleure, le documentaire A mort la sorcière, signé par la réalisatrice Maria Nicollier et le journaliste Cyril Dépraz, révélant les rouages d’une «machine judiciaire infernale»,

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