La chorégraphe Maud Blandel au cœur des étoiles à La Bâtie
Au festival de La Bâtie, la chorégraphe Maud Blandel compare, dans L’Œil nu, la disparition de son père à celle d’un astre. Hauteur de vue
Ghania Adamo
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Portrait » Sa tâche est imposante. Maud Blandel, 36 ans, chorégraphe de son état, convoque dans sa dernière pièce le firmament sur terre. Rien que ça! Sur terre, c’est-à-dire sur un plateau de théâtre où cinq danseuses et un danseur forment une constellation d'étoiles, visibles à L’Oeil nu, qui s'attirent et se rejettent tour à tour. Rétraction et relaxation tout au long d’une chorégraphie qui par son rythme respire comme un coeur.
Le cœur occupe une place vitale dans L’Œil nu, que Maud Blandel créait à Lausanne en avril dernier. La pièce est reprise à La Bâtie (Genève), à partir du 1er septembre, après un passage au Festival d’Avignon cet été où le spectacle (dont nous avons vu une captation) a recueilli un très franc succè