Les Apostrophes montent deux Pinter noirs
grégoire Tardin
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Il y a dix ans naissaient Les Apostrophes, la troupe de théâtre francophone de l'Université de Fribourg. Depuis, si metteurs en scène et acteurs se sont succédé, l'esprit originel est resté. «Nous cherchons toujours à jouer des pièces qui amènent à réfléchir, qui permettent de faire des analogies avec des situations actuelles», explique David La Sala, président de la troupe.«Avec Harold Pinter, nous nous sommes orientés vers un théâtre teinté d'humour noir, à la fois cynique et léger», confie Tancrède Scherf, le metteur en scène. Pour la première fois depuis leur création, Les Apostrophes joueront deux pièces par représentation. «Par cette nouvelle manière de faire, nous cherchons à offrir quelque chose de dynamique à notre public. Et puis, pour fêter nos dix ans, il fallait marquer le coup», s'enthousiasme David. Qui dit deux pièces dit également deux fois plus de rôles. «La troupe compte une vingtaine d'acteurs. Tous sont mis à contribution car Célébration et La Chambre de Pinter