Logo

Régions

La passion «venimeuse» de Christoph Hayoz

Christophe Hayoz, qui organisait dimanche une bourse aux reptiles, possède des mygales et des serpents 

bourse aux reptiles, amphibiens et arthropodes Christophe Hayoz, éleveur de reptiles Photo Lib/Alain Wicht, Dompierre le 05.03.2023Alain Wicht/Alain Wicht/La Liberté

Lise-Marie Piller

Lise-Marie Piller

5 mars 2023 à 17:51

Temps de lecture : 1 min

Domdidier » Une fine langue darde. Elle capte les odeurs dans l'air, avant de repartir prestement dans la gueule d'un serpent lové sur lui-même. Comme une bonne septantaine de mygales, dont certaines menacées d’extinction, un lézard et une dizaine de serpents, ce crotale moucheté coule des jours paisibles chez Christophe Hayoz, à Domdidier.

Le Broyard âgé de 53 ans organise avec une association qu'il a fondée une bourse aux reptiles, amphibiens et arthropodes, dont la deuxième édition avait lieu dimanche à Dompierre. Son but? Faire connaître ce monde «un peu mystérieux» et prouver que les mygales ou les serpents ne sont pas des nuisibles: «Le venin est utilisé dans la médecine», précise l'opérateur logistique chez Nespresso.

Bocaux de confiture

Tout commence vers l’âge de six ans pour Christophe Hayoz, qui admire les magnifiques toiles tissées dans les thuyas: «Je mettais les araignées dans les bocaux de confiture de ma grand-mère. Mes parents se disaient que ça me passerait, ils n’étaient pas spécialement pour, mais ont toujours respecté mes choix», raconte celui qui se décrit comme quelqu’un de calme et de très curieux.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus

Dans la même rubrique