Le baiser forcé de Luis Rubiales est devenu affaire de société en Espagne
Le scandale provoqué par le baiser forcé à la joueuse Jenni Hermoso au soir de la Coupe du monde a dépassé le cadre du monde du football pour devenir une affaire de société
Diane Cambon, Madrid
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Football » Retiré à Motril au sud de l’Andalousie, dans sa ville natale, Luis Rubiales garde le silence. Seule sa mère Angeles plaide encore pour son fils, demandant que cesse cet «acharnement injuste contre son fils». Pour faire entendre sa voix, elle s’est enfermée dans l’église du Divino Pastor de son quartier, où elle menace de maintenir une grève de la faim «jusqu’à la mort» tant que Luis ne retrouve pas grâce aux yeux du monde.
Or, le patron du football vient de perdre ses derniers soutiens. Du moins publiquement. Les membres de la fédération régionale de football, lesquels avaient applaudi chaleureusement l’intervention musclée de leur patron vendredi dernier, ont demandé lundi soir, au bout de six heures de réunion, la démission immédiate de celui qui a fait trembler le socle du football es