Initiative sur l’intégrité physique. «Chacun est libre de refuser un acte médical»
Est-il nécessaire de renforcer davantage la protection de notre intégrité physique et psychique, comme le demande l’initiative Pour la liberté et l’intégrité physique? Eléments de réponse avec Samia Hurst-Majno, professeure d’éthique biomédicale à la Faculté de médecine de l’Université de Genève.
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21 mai 2024 à 11:13
Le 9 juin prochain, la population suisse votera sur l’initiative populaire Pour la liberté et l’intégrité physique. Cette dernière stipule que toute atteinte à l’intégrité physique ou psychique d’une personne doit obtenir le consentement explicite de celle-ci. De plus, le refus de donner ce consentement ne devrait ni être sanctionné ni entraîner de préjudices. Le Mouvement suisse pour la liberté (MSL), à l’origine de cette initiative, souhaite ainsi établir une séparation claire entre le corps humain et le corps politique.