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Suisse

«Je préfère la méthode italienne»

L’obligation de vaccination italienne envers les plus de 50 ans met la pression sur le canton du Tessin


 pierre-andré sieber

pierre-andré sieber

10 janvier 2022 à 02:01

Temps de lecture : 1 min

Pandémie » La décision prise par l’Italie d’imposer la vaccination aux plus de 50 ans – à ses citoyens mais également aux ressortissants étrangers – à partir du 1er février n’est pas sans conséquence en Suisse. Et plus particulièrement au Tessin, où les échanges avec ce grand voisin sont intenses: beaucoup font leurs courses, résident et une petite partie travaillent outre frontière. Interview de Lorenzo Jelmini, membre de la commission de santé du Grand Conseil tessinois et membre du Parti populaire démocratique (PPD), le Centre tessinois.

Comment réagissez-vous à la décision du Gouvernement italien d’imposer la vaccination dès 50 ans?

Lorenzo Jelmini: En matière de pandémie, je constate qu’en Italie le travail est mieux fait qu’en Suisse! Je préfère sa méthode qui impose le «green pass» à celle que nous appliquons dans notre pays. Notre ligne dans cette pandémie n’est pas claire car le souci est de n’obliger personne. En Italie, l’obligation est limpide pour tous ceux qui se rendent sur un lieu de travail à partir de 50 ans. Je trouve que c’est une procédure correcte. Bien sûr, le vaccin ne résout pas tous les problèmes, mais il limite les conséquences d’une infection. Pour le reste, nous devons respecter les conditions fixées par un pays voisin. Peu de Tessinois travaillent en Italie, même si bon nombre y résident, mais cette décision montre que nous sommes bien moins rigoureux de ce côté-ci de la frontière.

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